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 Note d'intention - A NOUS DEUX !

 

        «  A nous deux...  », cela résonne comme une préparation à l'affrontement, comme le début d'un combat, d'un duel sans merci. En effet, c'est  un duel dont il s'agit, un duel entre deux personnages différents obligés de cohabiter dans un même espace. Mais de cette confrontation va naître une volonté commune, un objectif partagé sur lequel ils vont enfin se retrouver  : celui de se séparer, de s'ignorer, de vivre l'un sans l'autre. Mais le refus de l'autre n'est-elle pas la pire des solutions  ?

        La compagnie Arc en Scène, compagnie créée en 1996 est basée à Autun en Saone-et-Loire, propose une nouvelle création originale, une comédie absurdo-burlesque sur le racisme et la différence.

 

        «  A nous deux...  » est né d'une différence, celle  entre deux mondes différents, celui de Mété Arikan, comédien sans papier turque et celui de Yann Lejeune, comédien «  français de souche  » issue de la bourgeoisie lyonnaise. Mais «  A nous deux  !  » est également né d'une ressemblance, d'une volonté commune de créer un spectacle drôle et engagé sur le racisme et l'intolérance, mêlant leurs expériences communes et deux visions du monde pas si éloignées que cela.

        «  A nous deux...» est une comédie populaire et accessible, ayant pour objectif de faire réfléchir le jeune public sur les problématiques de l'identité, du vivre ensemble et de la différence. Enseignant en collège, l'auteur s'est attaché à rendre son texte pédagogique, accessible à un public adulte et adolescent.

        Reposant sur une logique qui lui est propre, dénué de tout fondement scientifique, le racisme est par définition absurde. «  A nous deux...  » se veut donc une comédie absurde et burlesque où un dialogue loufoque et intemporel entre deux personnages différents conduit le public à s'interroger sur les notions de xénophobie, d'identité, d'intégration, de frontière et de fraternité.

        Soutenu par Amnesty International, le spectacle se veut «  engagé  » et «  engageant  ». Au delà du vivre ensemble, c'est aussi la notion d'engagement qui est interrogé tout au long du spectacle car pour les deux personnages obligés de cohabiter, rien n'est pire que l'indifférence.

      

 

         Alors «  A nous deux...  » ou «  A nous de...  »  ?

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